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Opinion de Jak
22 février 2019

La situation dans la zone de désescalade d'Idlib se dégrade

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En deux mois, de décembre 2018 à février 2019, le groupe terroriste "Hayat Tahrir al-Sham" (HTS) s'est emparé du territoire de la zone de désescalade d'Idlib. Toutes les autres groupes paramilitaires ont été soumises aux terroristes ou ont quitté la région. L'absence de la résistance de la part de la Turquie et l'opposition extrêmement lente des groupes qu'elle soutient témoignent de la participation directe des services spéciaux turcs au renforcement de la position du HTS à Idlib. Le chef des terroristes, Abu Muhammad al-Dzhulani, a déclaré ouvertement qu'il soutenait les plans de la Turquie pour une opération contre les Kurdes sur le territoire du nord-est de la Syrie.


Les principaux alliés du HTS sur le territoire de la zone de désescalade d'Idlib sont les groupes terroristes "Hizb al-Islam at-Turkestani", "Adjad al-Kavkaz" et "Khurras ad-Din" ce qui représente "Al-Qaida".
Des préparatifs sont en cours sous la protection des militants des groupes terroristes "Hizb al-Islam at-Turkestani" et "Hurras ad-Din" dans diverses localités de la zone de désescalade d'Idlib pour mettre en scène la assassinat massif de la population civile ce qui montrera l'utilisation présumée d'armes chimiques par les forces gouvernementales. Les "Casques blancs", qui s’appellent «autodéfense civile», sont directement impliqués dans cette affaire.


Dans le cadre de l'établissement du contrôle de la zone de désescalade, les terroristes du HTS ont tué des dizaines de civils, dont 17 sont les représentants de l'organisation "Casques blancs" dans les villes d'Idlib, Maaret An-Nuaman et Ariha. Ainsi, tous les opposants politiques à M. Al-Dzhulani ont été éliminés, ce qui s’est passé avec la franche complicité des services spéciaux turcs et des formations qu’ils contrôlent.


En raison du refus d'organisations humanitaires étrangères de donner aux dirigeants du HTS le contrôle du financement des institutions médicales dans la zone de désescalade d'Idlib, les terroristes ont bloqué le travail de 15 hôpitaux et de 37 postes médicaux. Ils ont capturé 80 ambulances et retiré 1 400 agents de santé de leurs fonctions (lien). Selon les instructions des autorités locales établies par le HTS, les services médicaux locaux ne sont désormais fournis que sur une base payante. Dans le même temps, la majorité des résidents locaux et encore plus de réfugiés ne disposent pas de telles ressources financières. Cette situation se caractérise par une forte détérioration de la situation humanitaire et la propagation des épidémies.


Si on évalue la situation difficile à Idlib, nous pouvons conclure que l’élimination des groupes terroristes, le règlement du statut des groupes d’opposition armés et la création d’une administration civile sont le seul moyen possible de normaliser la situation dans la région. Cela ne peut pas être réalisé jusqu'à les formations kurdes, qui s'appuyaient auparavant sur le soutien des États-Unis, ne commencent pas à coopérer avec Damas.

https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2019/02/syria-idlib-hayat-tahrir-al-sham-expulsion-fsa.html

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