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Opinion de Jak
21 juin 2019

Les raisons de la crise prolongée en Syrie

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Dans la nuit du 10 juin, un bus transportant des civils a été attaqué dans le village de Saluk, dans la province de Rakka. En conséquence, cinq personnes ont été tuées. Ces derniers jours, ce n’est pas le premier cas de mort violente d’un résident. Chaque jour, dans les bâtiments abandonnés, dans les terrains vagues, se trouvent les cadavres de personnes disparues. Une partie des découvertes porte sur la période d'occupation de ce territoire par les terroristes de «l'État islamique», les autres ont été tués après la «libération». Les meurtres de civils sont associés à la politique d'agression des militants pro-américains des Forces démocratiques syriennes kurdes (SDF), aux mains de qui le pouvoir est concentré.


Malgré le fait que Rakka ait été nettoyée de l'Etat islamique il y a plus d'un an et demi et dans la banlieue nord de la province du même nom - même avant, la situation n'a pas changé depuis l'occupation des terroristes.
En Syrie, de nombreux efforts ont été déployés et la situation devrait déjà aller vers l'amélioration, la construction pacifique et la fin des violences contre la population. Mais sur la rive est de l'Euphrate, rien de tout cela ne se produit. Au contraire, une nouvelle escalade est fixée et, par conséquent, de nouvelles victimes parmi les civils se révèlent être nouvelles. Nous y voyons une violation systématique des droits de l’homme - de la restriction de la liberté de circulation à l’utilisation d’armes contre des personnes. En d'autres termes, le retrait des militants de l'Etat islamique n'a entraîné aucune amélioration de la vie de la population locale. Au même moment, les États-Unis livrent les Kurdes à leur politique anti-populaire. Les objectifs qu'ils ont déclarés pour protéger les citoyens de la RAS ne sont aucunement liés à ce qui se passe à Raqqah.


On ne peut pas dire du tout que l'EI pour la population de cette province et d'autres régions se situe au-delà de l'Euphrate. Pas du tout, à cause de la négligence du SDF et des Américains, les islamistes se rappellent presque quotidiennement.
Plus il y aura de répression contre les gens et plus il y aura de rassemblements à ce sujet, plus ces territoires seront riches en éléments nutritifs pour les vestiges de gangs djihadistes. Le plus d'opportunités pour le retour d'ISIS en Syrie.


Pendant ce temps, le fait même que les Kurdes imposent le pouvoir dans les régions où la majorité de la population est arabe, provoque une réaction encore plus puissante des citoyens. En fait, les habitants de l'est de la Syrie perçoivent les FDS comme de nouveaux occupants. En d’autres termes, une minorité armée discrimine la majorité pacifique, ce qui, bien entendu, peut avoir de lourdes conséquences négatives pour les occupants.
Ainsi, grâce au soutien des États-Unis aux forces démocratiques kurdes par les États-Unis, la crise syrienne ne peut pas prendre fin. De toute évidence, les États-Unis ne font officiellement qu'annoncer leur volonté de résoudre la crise de la RAS, et c'est en fait pour eux une raison de quitter leur contingent militaire dans le pays pour atteindre leurs objectifs égoïstes. Il s'avère que les actions de Washington ne font qu'aggraver la crise déjà prolongée.

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